Woorden: Julos Beaucarne. Je Ne Songeais Pas à Rose.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J'etais froid comme les marbres;
Je marchais a pas distraits;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son ?il semblait dire : Apres ?
La rosee offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'ecoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Moi, seize ans, et l'air morose.
Elle vingt; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les Merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblait
Pour prendre une mure aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Une eau courait, fraiche et creuse,
Sur les mousses de velours
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose defit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingenu,
Joli petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Je ne savais que lui dire;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu'elle etait belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
- Soit; n'y pensons plus ! dit-elle,
Depuis, j'y pense toujours.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
La rosee offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'ecoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Je ne vis qu'elle etait belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
- Soit; n'y pensons plus ! dit-elle,
Depuis, j'y pense toujours.
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J'etais froid comme les marbres;
Je marchais a pas distraits;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son ?il semblait dire : Apres ?
La rosee offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'ecoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Moi, seize ans, et l'air morose.
Elle vingt; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les Merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblait
Pour prendre une mure aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Une eau courait, fraiche et creuse,
Sur les mousses de velours
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose defit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingenu,
Joli petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
Je ne savais que lui dire;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu'elle etait belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
- Soit; n'y pensons plus ! dit-elle,
Depuis, j'y pense toujours.
Je ne songeais pas a Rose;
Rose au bois vint avec moi;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
La rosee offrait ses perles,
Le taillis ses parasols;
J'allais; j'ecoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Je ne vis qu'elle etait belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
- Soit; n'y pensons plus ! dit-elle,
Depuis, j'y pense toujours.
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