fatal Un moment tout d'un coup Ou un parfum de femme Te fait trembler les g'noux Mais les femmes sont toutes des lolas Elles nous menent par le bout
Une harpe celte dans le vent me parle de la mode Qui voudrait me faire chanter souvent »mon cul sur la commode » Elle me dit la mode en verite c'est
Trop d'imprimes, trop de dossiers Millions de tonnes de papier Y'a trop de lois, de reglements De directives, d'amendements Au robinet y'a trop de chlore
Elle connait tous mes grains de sable Et moi ses peurs inavouables Elle est ma femme Chaque cheveu a son histoire Et dans le jeu de la memoire Elle
Ils rient , ils pleurent Dans leur monde imaginaire Comme seuls savent faire les enfants Ils n'ont pas peur Ils ont l'ame bien trop fiere Pour croire
Il a donne son dernier cours Les derniers mots du dernier jour Puis l'heure a sonne dans la cour Son sortilege Ces quarante ans ont passe vite Aujourd
Quand la nuit sur Nanterre allume ses maisons Quand derriere les lumieres les gens sont des millions Quand les journees s'achevent eternellement pareilles
Si on parlait de nous Les enfants sont partis On n'a pas vu passer la vie Toutes ces dernieres annees On n'a pas eu le temps Mais le temps nous a eut
On est des solitaires Dans l'ocean des gens Des bouteilles a la mer Remplies de sentiments On va le coeur a nu Parmi les inconnus Qui ne regardent
Ca sent deja l'automne , les premiers feux qui fument Les quais de la Garonne sont deja sous la brume Ils s'en vont tous les deux plus serres que jamais
Sur le quai premier telephone Je t'appelle du fin bout du monde Tu decroches et ta voix s'etonne Une seconde C'est la vie qui me ramene Ne dis rien
On le parle de memoire pas besoin de traducteur On a tous sans le savoir un Larousse dans le c?ur Avec ses tournures province et ses pointes d'accent