Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
la salle des ventes Bourdonnait une foule, fievreuse et impatiente Ceux qui, pour quelques sous, rachetent pour les vendre Les tresors fabuleux d'un passe qui n
cantate Que nous jouions autrefois Seule, je la joue, maladroite Si, mi, la, re, sol, do, fa Cette petite cantate Fa, sol, do, fa N'etait pas si maladroite
On ne peut pas, on n'en peut plus Et tous seuls dans le silence D'une nuit qui n'en finit plus Voila que soudain on y pense A ceux qui n'en sont pas
Bien sur, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de meme, A Gottingen, a Gottingen. Pas de quais et pas
baisers. J'ai quitte le vieux domaine Ou mes reves agonisaient, Mon titre de chatelaine Sans soupirs et sans regrets. La rue qui est une grande famille N
, tu pourrais meme M'ensoleiller sous la pluie meme. Avant toi, d'autres sont venus Que je n'ai jamais reconnus. Pour toi, je ne suis pas la meme. Toi, ce n
en verite, Au fil du temps qui passe Ou vous n'etes a mes cotes. Moi, j'ai quitte Remusat Depuis que vous etes partie. C'etait triste, Remusat Depuis que vous n
une rose Et tant mieux s'il y en a Qui, les yeux pleins de lumiere Ont prefere les combats Pour aller se faire lanlaire Au jardin du bon Dieu Ca n'a
Qui est cette femme qui marche dans les rues ? Ou va-t-elle Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace, Que fait-elle ? Cachee par un grand foulard
Comme jour, Comme nuit, Comme jour apres nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien, Comme un ciel deserte, Une terre sans soleil, Comme
si j'allonge le pas, Ils me suivent pas a pas. Je leur echappe pas, Mes hommes, mes hommes. Ou que je sois, ils sont la, Mes hommes. Je n'ai qu'a tendre
n'etais pas ton c?ur et c'etait une erreur Mais, je n'ai pas raccroche Et tu n'as pas raccroche Et si je n'ai jamais su qui tu cherchais, J'ai tout de
tu te noies, Je suis ta force, je suis ta loi. Dans la chambre, s'est glissee l'ombre. Je t'apercois dans la penombre. Tu me regardes, tu me guettes. Tu n
le dos Ou qu'ils ne s'acheminent En un long troupeau de la mort, Sans ciel, sans arbre et sans decor, Le feu a la poitrine. Eux qui n'avaient rien demande
elle aille en enfer. Mais comment voulez-vous, qu'un enfant laboureur, Si on lui prend sa terre, fasse pousser ses fleurs, Ses fleurs ? Que jamais on n