Oh! petits enfants Faites un effort C'est votre papa qui s'endort Arretez de courir Non ca ne me fait plus rire Ne me faites pas mourir De ma belle mort
Monsieur le president Je vous fais une lettre Que vous lirai peut-etre Si vous avez le temps Je viens de recevoir Mes papiers militaires Pour partir
Bien sur la vie, ca ne vaut rien Bien sur que rien ne vaut la vie Bien sur la vie, c'est des coups d'poing Des cicatrices a l'infini Le paradis au bout
Quand viendra le moment de rire De c'qui vous a fait mal Et de garder en souvenir Mon nom sur une etoile Quand viendra le moment de dire Nous nous sommes
Le dernier mot dans le dernier poeme Le pas des reves sur le front de la nuit Ma peur etrange avant d'ecrire je t'aime Au bout d'une phrase qu'on appelle
Seules, seules les femmes peuvent me sauver Seules, seules les femmes peuvent me sauver J'ai tout essaye, l'alcool et la morphine La guerre et meme le
Si ma musique est une autre couleur Et si ma mort est une autre existence Si mon bonheur est le frere du malheur Si ma parole est un chant du silence
C'etait la pleine lune D'une belle nuit d'aout Et a pareille heure dans le bois Il y a des loups Un petit chaperon rouge Ne sait plus il est ou Et un
Je respire ou tu palpites Tu sais; a quoi bon, helas! Rester la si tu me quittes Et vivre si tu t'en vas? A quoi bon vivre, etant l'ombre De cet ange
Loin de toi et loin de nous Je ne reconnais plus notre amour Car la mort dort dans notre cour Jamais je ne pourrai nous fuir Ma douleur, ma douce, mon
T'es pas ne dans la rue T'es pas ne dans l'ruisseau T'es pas un enfant perdu Pas un enfant d'salaud, Vu qu't'es ne dans ma tete Et qu'tu vis dans ma peau
Une vie pour naitre Se reconnaitre Se laisser prendre Sans vouloir comprendre Vouloir paraitre Tout ce que l'on est Mais ne vouloir etre Que ce
Si je n'avais pas eu Le pied terrestre Le corps marin Le coeur aux ailes Si je n'etait pas Alle si loin Un beau matin Si je n'avais pas lu L'
J'ai ete jeune, monsieur Presque beau, madame Dans mes veines coulait Le sang des mustangos Et dans mes yeux brulaient Des desirs aussi nombreux
Assis sur sa galerie, le roi Kakail sourit Devant tous ses projets, il developpe ses sujets Oeil revant et l'autre aux aguets Il developpe les vautours
Aimons-nous quand meme Aimons-nous jour apres jour Aimons-nous quand meme Aimons-nous malgre l'amour Aimons-nous de rage Aimons-nous mais sans pitie
Pendant que les oiseaux planent Au-dessus de la ville Je vois sa peau qui fane Son air fragile Chaque jour au coin de la rue J'ai froid pour elle
Quand les clochards s'endorment Colles les uns aux autres Les yeux hagards, serrant les coudes Comme des apotres Pour un instant Plein de douceur Les