Les joies nocturnes D'un somnambule nu Sont les oies blanches Qui chantent le nord la nuit Quand au printemps la terre Fait mentir les desesperes Il
N'y a-t-il au bout des heures Qu'un jour qui finit? N'y a-t-il au fond des coeurs Que des souvenirs aigris? Le premier qui repond oui J'le fais canard
disperse Bien avant qu'elle ne s'ecarte Du corps qui la berce Qu'un de ces quatre Qu'un de ces jours, la folie... S'il fallait qu'a cause d'elle Ton nom s
l'ai vu pleurer Aide d'un faux chagrin Mangea du zoo le gardien Venu le consoler J'en garde un souvenir Une lecon devrais-je dire Ne pouvant plus s'effacer Les
N'attends surtout pas mon retour Le temps s'en va et prend Avec lui l'amour... Tu diras que c'est moi Qui a fui sans bravoure Mais je refusais de droit
mais moi Ma boheme s'use Voie lactee, emeraude La seance est avant l'aube Les insomniaques s'amusent mais moi Ma boheme s'use Mais moi, ma boheme s'use
sans berger Tes yeux en fixent les langueurs Ton ame en espere la douceur Mais elle est une bete emballee Je vais aux limbes les vendredis Et tous les
de plus Quand le jour se leve Tout est tranquille La nuit est sans intrigue Le temps joue les mers d'huile Et mon ame les navigue L'aurore l'escorte Faisant aquarelles Des lueurs les
traine Aux franges du jour Avec le silence Que d'autres savourent Quand tous les mots Ne disent plus rien Plus rien de mieux Que ce calme etrange Moi les
Je boirai tout ce qu'il reste a boire Et je m'en irai tout etourdi encore Et puis j'irai prendre le metro De l'autre cote du pointille Pour faire sourire
longtemps Est parti celui Dont elle souhaite la mort maintenant Qu'il creve, mieux, qu'il souffre Qu'une fille le largue par-dessus bord Que dans ses larmes comme moi s